À bord du Princess Dream Anthony et Jadmir se partage le butin.
- Écoute-moi Jadmir. Proposa habilement Anthony. Prends tout ce que tu veux, ce qui m’intéresse c’est de couler à pic ce maudit yacht.
Anthony négocia avec Jadmir un partage des biens susceptibles de satisfaire la vengeance de ce dernier et l’assurant de le voir quitter le bateau avant que la gendarmerie débarque. Monsieur Burco exigea, avant de déguerpir, d’amener avec lui les domestiques féminins. Il les réduirait à l’esclavage sexuel. On jeta à la mer les employés subalternes inutiles. On enferma les autres dans la soute aux bagages et Anthony promit de saborder le yacht dès que le Somalien aura pris le large. Le pirate s’enfuit laissant les sacs bourrés d’argent qu’il n’avait jamais vu et bien évidemment la chose qui tenait le plus à cœur à Anthony, mon portable.
- Ne crains rien, lui dit-il. Dès que tu seras parti, je vais foutre le feu à cette baraque. On n’en entendra plus jamais parler.
Anthony accourut vers ma suite pour trouver, à son grand soulagement, l’objet de sa convoitise. Il enfouit le Mac dans une sacoche spécialement conçue à cet effet. Puis il courut fouiller le sous-marin, où il devinait que son ex-associé, votre humble serviteur, avait caché les sacs contenant les millions de dollars volés à la SysBaslerBerner Bank of Zurich.
- Si jamais Ari devait fuir le yacht en toute hâte et emprunter la voie sous-marine, pensa Anthony, autant le faire les poches pleines.
Mais un doute tracassa le cerveau d’Anthony. Il s’arrêta net. Pourquoi ne pas vérifier la marchandise ? Si cela se trouve, personne n’avait examiné le contenu de ces fourre-tout. Il en ouvrit un.
- Dieu du ciel !
Il n’en croyait pas ses yeux.