Toute ressemblance avec des personnes ou des événements existants ou ayant existé ne serait que pure coïncidence.
Vous êtes prié de ne pas faire de copie, ce texte est scellé sous droits d'auteur.
Vous êtes autorisé à revenir lire ces lignes à votre satisfaction complète et entière.
Vous êtes mineur, vous n'êtes pas bienvenu, ici.
Comment oublier cet ascenseur aux parois métalliques glacées sur lesquelles Carlos poussa Claudi. Son genou s’enfila entre les cuisses de la demoiselle dont il tenait les deux bras au-dessus de sa tête. Ses lèvres à 2 cm des siennes tandis que les cloches annonçant les étages résonnaient comme une musique infernale conduisant le couple au 12e étage de cet hôtel moderne qui se targuait d’avoir la décoration tant courue aujourd’hui et qu’on surnommait d’un air snob : la déco zen. Il frôlait ses lèvres sur celles de sa compagne laissant échapper aux commissures des baisers délicats, tandis que lentement il lui descendait les bras vers son dos la gardant d’une seule main prisonnière de son approche. Il s’appuya fermement sur sa poitrine haletante pour sentir ses généreuses rondeurs tandis que sa bouche s’entrouvrait pour esquisser un baiser prolongé. Claudi n’opposa aucune résistance et sa langue suivit les mouvements lents et prononcés du Don Juan. Bientôt, elle sentit la main libre lui empoigner un sein et chercher les boutons à défaire, mais il n’eut pas le temps de compléter son geste que la porte s’ouvrit découvrant le long corridor de l’étage où le jeune homme se promettait de proposer sa candidature à
un déshabillage complet de la jeune femme. Elle en profita pour s’éclipser et proclamer devant le corridor vacant.
- Douzième étage ! Bienvenu monsieur, ici nous avons le département des petites culottes et soutiens-gorge, ainsi qu’un rayon complet de porte-jarretelles…
Elle s’en allait vers la droite et lui, il indiquait plutôt la gauche. Qu’à cela ne tienne, elle fit demi-tour pour continuer son boniment.
- Vous y trouverez également un assortiment d’escarpins directement importé d’Italie, ainsi que…
- Senorita, par favor. J’é vous prie d’entrer, c’est par ici…
Il venait d’ouvrir la porte de sa suite et lui indiquait le chemin.
Dès que la porte se referma sur les deux complices, ils se jetèrent littéralement l’un sur l’autre et on assista alors à un déshabillage en accéléré tandis qu’ils lançaient leur vêtement à la volée ici et là. Allez savoir comment elle se retrouva en petite tenue les mains accolées au mur de l’entrée et lui derrière elle comme s’il allait procéder à une fouille.
- Vous êtes en état d’arrestationne, mademoiselle ! J’é vais vous fouiller.
Le voilà en train de détacher son soutien-gorge laissant rebondir gentiment sa paire de seins pour aussitôt descendre lentement sa petite culotte qu’il glissa le long de ses longues jambes jusqu’au plancher. Il ne lui restait que ces escarpins pour unique défense. Mêlant audace et témérité, le Don Juan s’enfila entre les deux jambes de la demoiselle pour se retrouver maintenant face à son pubis. Sans autre avertissement, sa bouche chercha le sexe de l’interpellée tandis que sa langue déjà savourait les délicates lèvres conduisant au clitoris.
- Monsieur l’inspecteur, dit la demoiselle. Est-ce légal cette procédure ?
Affairé à son inspection, c’est un chuchotis incompréhensible en guise de réponse qui lui revint. Le Colombien semblait avoir trouvé la clé conduisant aux plaisirs, car la dame laissa échapper un miaulement bientôt suivi de soupirs plaintifs, rapidement devenu des geignements langoureux. De toute évidence, on allait assister à un orgasme. Contre toute attente, l’inspecteur se releva sans avertir pour saisir Claudi et la retourner contre le mur. Sa bouche s’accola de nouveau sur celle de son hôte. Il écarta les jambes de celle-ci pour y glisser son phallus érigé et en un instant celui-ci compléta le mouvement de va-et-vient que sa langue opérait quelques instants plus tôt, amenant la demoiselle à jouir pour la première fois de cette soirée.
- C'est parfaitement légal, mademoiselle.