En matière de peinture, il y a un problème. Il réside entre ce qui sort d'un tube de peinture et ce qui arrive à cette matière une fois couchée sur une toile, une dichotomie. Tout l'éclat se perd, une fois séché. Certes, il y a la peinture acrylique qui conserve beaucoup plus d'éclat en séchant à toute vitesse. Mais... là encore !
Vous l'avez remarqué, on suspend des accessoires d'éclairage, des spots, au-dessus des toiles pour essayer de leur redonner un peu d'éclat. Les résultats sont couci-couça.
La vraie couleur devrait émaner d'elle-même, elle devrait resurgir de son essence et briller sous nos regards. La vraie couleur devrait dégager de la lumière, de l'incandescence. Elle devrait émaner. Il y a eu de très nombreux artistes qui ont su capter la lumière et la transcrire dans leurs tableaux, mais jamais au point où on la sent resurgir de la toile. La lumière ne se laisse pas apprivoiser aussi facilement. Ne sommes-nous pas des entités de lumières organisées ?
Comment rendre la lumière aux couleurs ? Comment faire ressortir la lumière sous-jacente aux couleurs imprimées sur un tableau ?
Voilà le sujet de notre prochain entretien. Ne le manquez pas.
Oui ! C'est du Dali. Le plus grand.