Je vous avoue d'emblée que la politique ce n'est pas mon fort. Je déteste le grenouillage entre ceux qui s'adonnent aux tractations belliqueuses du monde de la politique, le poignard acéré près à porter un coup dans le dos de leurs soi-disant opposants.
Mais... je vais faire une exception, cette fois. (comme si cela allait changer quelque chose). Un mouvement nationaliste, secondé par les manifestations étudiantes de l'été 2012, ramène à l'avant-scène ce vieux rêve jamais réalisé, malgré plusieurs référendums avortés. Cette fois le vent semble balayer dans la direction souhaitée par le Parti Québécois, dirigé par Madame Marois. Pauvre elle.
Nous allons perdre l'un des meilleurs Premier Ministre que nous n'avons jamais eus. Alors que toute la planète s'écroulait sous le poids des malveillances (appelons cela ainsi), notamment en provenance des bonzes de la finance américaine, les années 2008 et 2009 faisaient s'écrouler les plus grandes banques, poussant des milliers de gens à la faillite. Ici au Québec Jean Charest nous lançait dans un vaste programme de reconstruction de nos infrastructures abandonnées pendant presque 20 ans par l'ancien gouvernement péquiste. Les économies mondiales vacillaient, mais pas au Québec.
Certes, ces grands travaux coûtent la peau des fesses et les scandales de favoritisme pour certains constructeurs sont apparus. Quelles compagnies avaient les reins assez solides pour oser soumissionner sur de tels projets quand on connait la jalousie morbide du québécois, toujours prêt à descendre celui qui fait de l'argent ? Une fois que les ponts et routes sont en place, il est aisé de critiquer et réclamer des comptes. Passons.
Pour payer les énormes factures, notre PM (toujours à l'affut) lance le projet du Plan Nord. Enfin, nous allons profiter collectivement de nos ressources naturelles. Encore une fois, il y aura des profits (prétendument faramineux) pour les compagnies qui feront travailler des milliers de Québécois.
Nous allons perdre un PM de grande valeur. Qui s'en souciera dans dix ans quand ceux qui rêvent de prendre le pouvoir vont se rendre compte que monsieur Charest était un visionnaire ? Entre-temps, nous allons assister à tout un remue-ménage, mener par une bande de personnes qui ne font que parler, mais qui n'agissent jamais.
Dommage !