Les différents médias en firent leurs choux gras dès le lendemain, de quoi retourner la dépouille de ce malheureux Pinsky, six pieds sous terre. On annonçait la fin de la vocation bancaire en Suisse : rien de moins.
Comment faire confiance à des gens aussi peu professionnels ?
La Suisse a perdu l’heure au profit des Japonais,
le chocolat aux Belges et maintenant le domaine financier aux bandits !...
L’idylle du directeur intérimaire éclaboussa tous les employés du milieu parabancaire suisse. On disait à la blague que le personnel était beaucoup plus occupé à s’envoyer en l’air qu’à bien servir une clientèle en droit à des services de qualité.
La presse nationale s’enflamma comme jamais pour dénoncer le laxisme qu’affublaient les dirigeants et propriétaires des banques helvétiques, félicitant presque les criminels de venir réveiller toute cette bande d’incompétents.
La Suisse mérite ce qui lui arrive.
Titrait à la une le journal Le Temps.
Je n’en demandais pas tant.
- Un simple remerciement eût suffi !