Je régentai maintenant du haut des airs la vie privée de millions de gens, et cela, sans compter les prestations à venir de Claudi qui exalterait les passions de toutes ces personnes en mal de vivre un rêve. Grâce à ma vedette, ils réaliseraient leurs souhaits.
Pour peu, je me sentais comme Néron jouant de la lyre devant Rome en feu, prêt, moi aussi, à embraser la cité.
Harcelé par les journalistes et la direction de Scotland Yard, John Brown subit les contrecoups inévitables de ce vol inqualifiable.
- Quelle bande de culottés ! Commenta-t-il en conversation avec son neveu.
- Tu parles des médias ? Répliqua Stewart.
- Non ! De cet Ari Amy. Je suis convaincu que c’est lui qui est derrière cette intrusion.
- Mais Carlos ?
- Il est en cavalcade. Il n’a pas le temps d’envisager cela.
- Tu penses que le propriétaire du Princess Dream se venge de ta visite sur son yacht, alors ?
- C’est une possibilité… Faudra prouver sa culpabilité d’abord.
- Au contraire, j’espère démontrer qu’il n’est pas coupable.
- Tu dis ça parce que ton amie, Claudi, travaille pour lui.
- Non ! Mais je confesse que parfois, je me pose des questions et pas seulement sur son innocence.
- Tu penses que le bonhomme essaie aussi de séduire la demoiselle, avoues ?
- Je n’en sais trop rien.
- Hum ! Selon ma vieille expérience, si elle besogne pour lui, c’est qu’il a le pied dans la porte.
- Je ne crois pas, si j’en juge par la journée que nous avons passée ensemble.
- Elle te sera fidèle ?
- Je l'espère, mais je m’inquiète qu’elle soit éventuellement mêlée aux possibles tractations de ce monsieur.