Toutes les chaînes de télévisions, postes de radio, journaux et magazines voulaient une interview avec la nouvelle directrice. Les paparazzis du monde entier stationnés devant le siège social du Paris Monaco International faisaient le pied de grue depuis les petites heures pour décrocher une photo. N’importe lequel des clichés ferait l’affaire, pourvu qu’on voie le bout du nez de Claudi. La police locale dut intervenir et rétablir la circulation sur le boulevard de l’Italie totalement embouteillée par ces derniers.
La rumeur associant le magazine au propriétaire du Princess Dream se répandit comme une trainée de poudre, n’en déplaise au principal intéressé. Une meute de journalistes, appareils photo au cou, envahit bientôt le port Hercule pour se rendre compte que le yacht ne s’y trouvait plus. On se perdait en conjectures quand les informations recueillies ébruitèrent le départ du bateau, la veille seulement. Des recherches pour le retrouver aux marinas voisines s’avérèrent vaines et c’est de guerre lasse que la gent journalistique, poursuivant de nouveaux cancans, investit l’Hôtel Métropole où certains disaient avoir vu l’intervieweuse vedette.
Un véritable chassé-croisé parcourait la France. Un autre groupe de paparazzis bouclait les locaux de TFr7 à Paris. C’est pratiquement une bataille rangée entre eux et les gardiens de la chaîne TÉLÉVISION qui eut lieu. L’émission en direct du journal télévisé quotidien fut perturbée par l’entrée inopinée d’un reporter venu crier :
- Nous voulons Claudi !... Nous voulons Claudi !...