Vous le savez, les médias mènent la planète. Je parle ici de la télévision, de la radio, des journaux et magazines. Les gens qui font la une de tous ces médias dirigent l'opinion publique. Comment le font-ils ? Tout simplement par la répétition. Tous les jours la CAQ répète qu'ils vont faire le ménage au Québec. Tous les jours les journalistes répètent que M. Charest est aussi corrompu que les compagnies engagées pour les refaire les infrastructures. Tous les jours, on reprend la nouvelle que la corruption est installée dans l'appareil gouvernemental et que notre économie est vacillante. Tous les jours on nous dit que notre "pays" a besoin de gens intègres.
Tout le monde se met a pensé qu'il en est ainsi et on se répète qu'il faut changer de gouvernement. Et vogue la galère.
Il y a au Québec un mouvement souverainiste qui se cache partout et qui mine tout élan allant dans le sens opposé à leurs intérêts. Ce mouvement qui vient du fond des âges de la belle province refait surface à toutes les élections, balayant les efforts des libéraux (pour ne pas les mentionner) et réduisant à néant leurs accomplissements. Je rappelle que pendant que les économies de toute la planète vacillaient depuis 2008, notre PM prenait le taureau par les cornes et engageait le Québec dans des travaux d'infrastructures qui nous ont sauvés. Et maintenant, ce même PM lance le Plan Nord qui va payer les factures de ces mêmes infrastructures, allégeant les frais des générations à venir. Qui, des médias, nous parlent de cela ?
Avec un gouvernement caquistes ou séparatistes nous allons connaître encore la disette, parce que nous ferons peur à tous nos voisins qui ont compris depuis belle lurette qu'ensemble nous serons plus fort. Mais on aime mieux se gargariser en se disant qu'entre nous on va mieux diriger notre pays ; on sera encore plus à leur merci. Conserver sa langue est louable, mais crever de faim pour la conserver, l'est moins. Depuis que des milliers d'allophones débarquent au Canada, les anglophones se sont rendu compte que les Québécois méritaient le respect au même titre que les autres. Que le Québec parle français est devenu un atout au Canada. Il faudrait que les Québécois se rendent compte que les temps ont changé.
C'était mon dernier billet sur la politique.