Il se passe beaucoup de choses simultanément et vous voilà confondu. Je vous comprends. Vous aurez deviné que mes écrits n'ont pas été conçus pour se retrouver sur un blogue en petites pièces détachées. Qu'à cela ne tienne, je vous mets au parfum.
Tandis que notre marketing faisait des malheurs partout dans le monde et que le Jeu Mondial s'arrachait de lucratifs contrats de publicité, la réputation de Claudi Robert grandissait de manière exponentielle. Une meute de paparazzis pourchassait la vedette partout où bruissait la rumeur à son sujet. Pour lui permettre de se rendre à son rendez-vous avec le premier invité, du Jeu, monsieur Alex Freego, nous avons dépêché notre limousine, secondée de notre satellite et de l'aide d'amis taximans. C'est ainsi que Claudi s'échappa de l'hôtel où elle s'était barricadée pour se rendre à Nice prendre un vol privé vers Dubaï.
Simultanément, monsieur Gérard Sanschagrin de TFr7 communiquait avec l'inspecteur John Brown. Il préparait sa riposte et comptait se servir de la gendarmerie pour assouvir sa vengeance. Il ne digérait pas notre visite de courtoisie à son domicile. Il est vrai que promener le petit Sébastien par un pied et le jeter sans ménagement sur ses parents endormis dénotait un certain manque de raffinement.
On se souviendra que Carlos et Anthony se terraient sur le voilier de madame Angela Williams, histoire de se faire oublier. Un mandat d'amener pesait toujours sur leur tête. L'héritière proposa à ses amis de profiter du fait qu'Ari Amy devrait quitter son cher yacht pour se rendre à la première de la nouvelle émission du Jeu Mondial, spectacle qui allait s'inaugurer dans la grande salle de TFr7 à Paris. Anthony Locas proposa à Jadmir Burco, ce trafiquant somalien, d'investir le Princess Dream en se servant de sa nouvelle acquisition, une caravelle revampée. Il en avait gros sur le coeur au sujet de cette livraison d'armes malencontreusement vendues à ses ennemis.
Bon ! Alors maintenant, on peut continuer...