- Chère Angela ! Il faut que je te raconte tout ce que je viens d’entendre, tu ne le croiras pas.
- Oh ! Avec toi, il y a toujours des surprises, appuya Angela.
- Tu connais les Sanschagrin ?
- Les Sanschagrin ?
- Oui ! Tu sais ! Il est un gros bonnet chez TFr7
- Ah ! Eux ! Oui, bien sûr, je les connais ! Reprit madame Williams.
- C’est madame Sanschagrin qui m’a tout raconté.
- Je t’écoute.
- Imagine-toi qu’ils ont été assaillis en pleine nuit par des bandits.
- QUOI ! Qu’est-ce que tu me dis ?
- Parfaitement.
- Comment est-ce possible ?
- C’est épouvantable. Ils s’en sont pris au petit Sébastien, le traînant en l’air par un pied jusqu’à la chambre de ses parents.
- NON ! Mais c’est effroyable. Que voulaient-ils ?
- Alors là, ma chère, tu ne vas pas le croire. Tu connais, comme tout le monde, Claudi.
- Claudi ! Tu parles de la Claudi ? S‘étonna Angela.
- Évidemment.
- Que vient-elle faire avec ces voleurs ?
- Eh bien ! Les cagoulards l’ont nommé.
- Hein ! Je ne te suis plus.
- Oui ! Poursuivait madame Grimaldi. Ils ont menacé les Sanschagrin chez eux.
- Mais pourquoi ?
- Pour que Gérard donne du temps d’antenne à Claudi qui inaugure une nouvelle émission.
Angela faillit tomber en bas de sa chaise. Elle comprenait maintenant la gêne de ce dernier lorsqu’elle lui demanda de l’aide pour la vedette. Avec toutes les révélations d’Anthony à mon sujet, elle savait que le propriétaire du Princess Dream pouvait commander une telle opération.
- Mais ? S’informa Angela. Et les Sanschagrin ! Ont-ils appelé au secours ?