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Présentation

  • : Ari Amy
  • : Description : Soyez le bienvenu ! Il y a dans les pages qui font ce blogue tout l'univers d'Ari Amy, ce milliardaire qui a fait fortune à vendre, ce qu'il aime appeler, du matériel stratégique. Il sera dévié de son parcours mouvementé par Claudi Robert, cette jeune beauté venue changer les règles du spectacle avec son idée du Jeu Mondial. À sa grande surprise, les entreprises du caïd vont se diversifier et suivront, tout comme sa libido endormie, une route manifestement imprévue.
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  • Robert Alair
  • Auteur de la trilogie, Le Princess Dream, vous trouverez sur Amazon mes publications.
  • Auteur de la trilogie, Le Princess Dream, vous trouverez sur Amazon mes publications.

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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 22:00

- Finalement, je vais pouvoir exaucer mes souhaits de toute manière. Pensa Anthony. Grâce à ce portable, j’accéderai aux comptes de banque de ce prétentieux d'Ari.

  compteenbanque.jpg

Tandis qu’il jonglait avec ce nouveau scénario, ses pensées revinrent aux sacs. Il se demanda pourquoi Ari aurait rempli ces derniers de papiers.

 

- C’est impossible ! Se convainc-t-il. À moins que… ce soit Carlos qui a exécuté cette manœuvre pour se jouer de tout le monde !

 

Dans ce cas, songea-t-il, Ariboudine a été trompé et le subterfuge provenait alors de son soi-disant grand ami : Carlos Xiaviera. Il s'interrogea de longues minutes sur la possibilité que ce dernier soit suffisamment futé pour monter un pareil coup. Si tel était le cas, il préparait son détournement depuis longtemps.

 

- Ce salaud de Colombien m’a trahi. Il a caché l’argent ailleurs, de peur qu’on lui soutire. Ce petit crétin n’est pas aussi con que je le pensais.

 

Un mensonge comme celui-ci ne garnissait-il pas ses propres coffres ? Anthony faisait commerce de la tromperie et des tractations depuis toujours. Pourquoi se surprenait-il qu’on lui fasse le même coup ?

 

- Quant à Ariboudine, se dit-il encore, se pourrait-il qu’il ait oublié de surveiller ce détail. Il déléguait ses responsabilités à Jack qui n’aurait pas osé ouvrir les sacs pour vérifier leur contenu. Et puis, il vaquait à tellement de choses simultanément… Ari s'est fait avoir par le Colombien.

 

Monsieur Locas résolut de jouer au plus fin avec Carlos et tenta de le joindre au téléphone.

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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 22:00

Anthony devint fou de rage en ouvrant l’un des havresacs entassés dans le petit sous-marin.

 

Le fourre-tout était effectivement bourré et lourd. Hélas ! Il ne contenait pas de papier-monnaie. Anthony découvrit des coupures de journaux regroupées en liasses.

 

- Merde de merde, de merde ! Hurla-t-il désespéré. Il va me le payer.

 

Enragé qu’on l’ait roulé ainsi, il traina deux sacs avec lui jusqu’au grand salon et mit le feu à l’un d’eux. Il récupéra le portable d’Ari et s’en fut en courant vers l’hélicoptère. Le pilote fit remarquer que de la fumée s’échappait du yacht.

  princess-fume

- On dirait que le feu est pris !

- T’inquiète et décollons en vitesse pour Nice.

- Mais monsieur ! Le feu ?

- Et alors ! Qu’il brûle.

 

Une sourde colère grondait dans la tête d’Anthony. Il comptait faire main basse sur des centaines de millions dans ces sacs. Avec cet argent, il aurait pu vivre agréablement sur une île perdue au milieu du Pacifique. Au lieu de ça, il devrait probablement continuer à jouer au proxénète. Certes, il disposait d’une fortune personnelle honorable qui lui permettrait le cas échéant de prendre sa retraite, mais faire le deuil des jeux du pouvoir qu’il exerçait depuis toutes ces années et renoncer à ce plaisir s’avérerait une décision contraignante. Avec tous ces millions supplémentaires, il aurait monté un petit empire lui assurant la félicité.

 

Réalisant qu’il avait le Mac d’Ari entre les mains, il sourit.

 

MacBook-pro-24-carat-Gold-copie-1.jpg

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22 avril 2012 7 22 /04 /avril /2012 22:00

Je revoyais le visage défait de ma Claudi au bord de la crise de nerfs devant toutes ces fausses accusations l’incriminant comme une réprouvée, la traitant comme une vulgaire conspiratrice. Elle ne méritait pas une telle infamie. Quelle déroute ! Ari, le prévaricateur récoltait ce qu’il avait semé. Je contenais difficilement ma peine alors que l’hélicoptère s’approchait de ma destination. Je recevais justement d’autres clichés en provenance de mon fidèle employé. Je n’en croyais pas mes yeux. Des flammes s’échappaient du deuxième pont, là où se trouvait le grand salon ainsi que du portelone transversal, resté ouvert et duquel une fumée noire sortait en tourbillon.

  princess-fume-copie-1.jpg

 

- Qui est le misérable qui ose profaner cette icône des mers ? Lançai-je à Benny à qui je montrais les images ainsi reçues.

 

Je suppliai Michael de pousser la machine à la limite de l’impossible. Mon pilote me regarda d’un air désespéré.

 

- Patron, le moteur est au plafond.

 

helicoptere-auvol.jpg

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21 avril 2012 6 21 /04 /avril /2012 22:00

Pendant que Jadmir saccageait mon yacht et qu'Anthony mettait la main sur mon portable.

 

 

Je maudissais mon sort alors que mon hélico fonçait en direction du Princess Dream. Je pensais avoir réussi un coup de génie en investissant dans le monde du showbiz, blanchissant en douce mon argent sale et légalisant toutes mes affaires ; quelle déception ! Décidément, je tombais de haut ! Il me sembla pourtant avoir reçu suffisamment de leçons pour comprendre la mécanique sous-jacente à tout ce processus. Me croyais-je immunisé ? Pouvais-je déjouer tout un chacun éternellement ?

 

Pour la première fois de ma vie, je doutai de moi. Je n’étais peut-être pas le caïd des caïds finalement. Cette seule soirée réduisait à néant tout ce qui me tenait le plus à cœur. En même temps que je fuyais la scène du studio A de TFr7, abandonnant l’innocente Claudi à l’opprobre, je recevais sur mon iPhone des images envoyées par Éric et qui montraient le groupe de mercenaires saccageant mon joyau, le Princess Dream.

 

- On ne m’aura rien épargné !

 

Je ne savais plus quoi faire. La vengeance de Gérard Sanschagrin prenait des proportions qui me dépassaient. Trop, c’est, comme pas assez. Je songeai que j'avais largement suscité la jalousie avec mon train de vie impossible et qu’on se déchaînait sur moi maintenant. La déconfiture du Jeu Mondial, engouffrant à elle seule presque un milliard de dollars, sans compter l’achat de la villa et les dépenses occasionnées pour monter le Paris Monaco International, allaient me jeter par terre.

 

- Je ne m’en remettrai pas !

 

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21 avril 2012 6 21 /04 /avril /2012 09:00

À bord du Princess Dream Anthony et Jadmir se partage le butin.

 

 

- Écoute-moi Jadmir. Proposa habilement Anthony. Prends tout ce que tu veux, ce qui m’intéresse c’est de couler à pic ce maudit yacht.   Bateau-coule.jpg

Anthony négocia avec Jadmir un partage des biens susceptibles de satisfaire la vengeance de ce dernier et l’assurant de le voir quitter le bateau avant que la gendarmerie débarque. Monsieur Burco exigea, avant de déguerpir, d’amener avec lui les domestiques féminins. Il les réduirait à l’esclavage sexuel. On jeta à la mer les employés subalternes inutiles. On enferma les autres dans la soute aux bagages et Anthony promit de saborder le yacht dès que le Somalien aura pris le large. Le pirate s’enfuit laissant les sacs bourrés d’argent qu’il n’avait jamais vu et bien évidemment la chose qui tenait le plus à cœur à Anthony, mon portable.

 

- Ne crains rien, lui dit-il. Dès que tu seras parti, je vais foutre le feu à cette baraque. On n’en entendra plus jamais parler.

 

Anthony accourut vers ma suite pour trouver, à son grand soulagement, l’objet de sa convoitise. Il enfouit le Mac dans une sacoche spécialement conçue à cet effet. Puis il courut fouiller le sous-marin, où il devinait que son ex-associé, votre humble serviteur,  avait caché les sacs contenant les millions de dollars volés à la SysBaslerBerner Bank of Zurich.

 

- Si jamais Ari devait fuir le yacht en toute hâte et emprunter la voie sous-marine, pensa Anthony, autant le faire les poches pleines.  

 

Mais un doute tracassa le cerveau d’Anthony. Il s’arrêta net. Pourquoi ne pas vérifier la marchandise ? Si cela se trouve, personne n’avait examiné le contenu de ces fourre-tout. Il en ouvrit un.

 

- Dieu du ciel !

 

 

Il n’en croyait pas ses yeux.

  havresac.jpg

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19 avril 2012 4 19 /04 /avril /2012 22:00

  portolone

 

Enfreignant toutes les règles de sécurité, monsieur Palace se laissa convaincre.

 

- Attendez que je descende. 

   

Doublant sa cupidité, il fit ouvrir le portelone de côté, exposant les flancs du yacht. La belle mulâtre aurait volontiers retiré tous ses vêtements pour s’assurer de ne pas déplaire à son tortionnaire, Jadmir Burco. Dès qu'elle accéda à l’écoutille lui permettant d’entrer, elle se jeta dans les bras de monsieur Palace déconcerté. Voilà qui donna la chance aux mercenaires de faire feu et d’envahir la zone réservée aux débarcadères. Une salve de mitraillettes faucha Jack et la jeune femme, les tuant tous les deux. Par la suite, ce fut un jeu d’enfant pour l’équipe du Somalien de prendre possession des lieux. Toutes personnes offrant une quelconque résistance recevaient une balle entre les deux yeux. Pour s’assurer le plein contrôle, on n’hésita pas une seconde à massacrer à coup d’AK-47 le mobilier, les murs et objets d’art garnissant le yacht. C’est ainsi que l’escalier de verre conduisant de l’entrée principale au grand salon se retrouva perforé sur presque toute sa longueur.

  ak47.jpg

Anthony Locas arriva enfin, survolant la mer avec son hélicoptère en location. L’appareil se posa sur le pont avant, espace réservé aux invités. Il remit de l’ordre dans la maison, car les hommes de Jadmir, de véritables barbares, s'empiffraient aux cuisines, s’amusaient avec les domestiques, torturaient les membres du groupe de navigation et tentaient d’intimider l’équipe d’Éric Bachelar. D'autres s’en donnaient à cœur joie dans la suite princière d’Ari. La cache dissimulée derrière la tête du grand lit fut éventrée à coup de machette. Plusieurs milliers de dollars se trouvaient enfouis là, occasionnant de hauts cris de joie de la part des voleurs. Personne parmi ce groupe d’incultes ne considérait un ordinateur comme un élément monnayable : cela n'avait aucun intérêt pour eux.

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18 avril 2012 3 18 /04 /avril /2012 22:00

Jadmir n’attendit pas l’obscurité pour s’approcher du Princess Dream. Sur sa caravelle, il disposait de raccrocheuses dûment habilitées à quémander des services auprès des hommes. Une plantureuse mulâtre, haut-parleur en main, s’adressa directement au commandant du yacht. Elle feignit éprouver des problèmes et espérait qu’on vienne leur porter secours.

 

Le premier officier en poste appelé à me remplacer était évidemment Derek, le capitaine et pilote, mais ce dernier savait pertinemment que ce commandement ne valait rien quand mes gardes du corps personnels trônaient à bord. Ce sont eux qui en définitive prenaient les décisions en l'absence du maître. Jack Palace s’amena donc répondre à la jeune demoiselle en difficulté.

 

- Salut, mon chéri ! Lança Cassandra, ouvrant son décolleté sous un costume de bain affriolant. Nous avons besoin d’aide. Nos moteurs fonctionnent très mal et nous dérivons. Pouvez-vous nous aider ?

  mulatre.jpg

 

Après une brève hésitation, Jack vint se présenter au pont du premier étage du bâtiment. Le colosse ne se connaissait pas, jusque-là, d’affinité avec les femmes du sexe faible qui n’étaient pas de sa race, mais cette mulâtre possédait un talent de persuasion hors du commun. Il chavira. Il ne s’expliquait pas l’attirance quasi magnétique qu’elle exerça sur lui. S’il avait aperçu la mitraillette que pointait Jadmir sur elle au moment où la péripatéticienne le suppliait de lui venir en aide, il n’est pas certain qu’il aurait cédé à sa demande. Elle prétendait qu’ils étaient désespérés de regagner le continent.

 

- Je vous en prie monsieur le capitaine ! Gémissait-elle. Venez voir vous-mêmes notre moteur, je suis certaine que vous saurez le réparer...

 

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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 22:00

Et tandis que la machine volante contournait la tour Eiffel pour foncer à toute vitesse vers le Princess Dream, je me remémorais cette caravelle entraperçue au large de mon yacht.

 

- Maudit ! Grimaçai-je la bouche pincée.

 

Mon univers basculait dans le cauchemar aux mains de ce Sanschagrin. Ce directeur avait juré d'exercer des représailles et il le faisait en sabordant une émission qu’il produisait lui-même.

 

- Quel culotté ! Pensai-je. Il va même trouver moyen de s’attirer de nouveaux auditeurs avec cette dénonciation.

 

Il est clair qu’on s’attaquait à moi et comme un malheur ne vient jamais seul, comme par hasard, ils arrivaient tous en même temps. Monsieur Sanschagrin se vengeait de cette intrusion en son domicile, Carlos voulait me tuer pour des raisons plus qu'évidentes. Il ne manquait qu’Anthony maintenant pour compéter le tableau.

 

- Je n’aurais jamais dû quitter mon bateau ! Me dis-je, convaincu que mon ex-bras droit en profiterait pour s’en prendre à mes biens.

  princess-yacht

Je promenais mon cellulaire d’une main à l’autre ; geste machinal de nervosité. Benny stoppa mon mouvement, la mine triste. Je tapotai l’épaule du colosse, en guise d’encouragement devant l’épreuve de la perte de son frère, mais du même coup, le voilier me revint à l’esprit.

 

- Je me demande bien ce qu’il faisait si proche ?

- Hein ? Interrogea Benny qui cherchait à comprendre.

- Tu n’as pas vu ce bateau qui semblait dériver au large ?

- Non. Où ça ?

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16 avril 2012 1 16 /04 /avril /2012 22:00

- Alors ! Poursuivait Carlos. Tu croyais défiler, amigo ?

 

Stoïque, je ne répondais pas.

 

- J’é té surveillais.

- Que veux-tu Carlos ? Répliquai-je.

- J’é n’ai rien à demander.

- Alors que fais-tu là ?

- J’é suis venu voir, amigo.

- Et que veux-tu voir ?

- J’é veux voir demander grâce, Aripoutine !

- Ah ! Oui ?

 - J’é vais prendre possession ton yacht et Claudi.

- Tiens donc ! Raillai-je. Et comment, comptes-tu t’approprier mes biens ?

- D'abord, tu vas mettre à genoux et supplier que j’é né té tue pas.

 

La situation menaçait de dégénérer rapidement et Timy opta pour une intervention-surprise avant que tout le monde se fasse tuer. Il tenta une feinte pour dégainer son arme et faire feu, mais le Colombien le vit venir et ne lui laissa aucune chance. Le fier-à-bras reçut en pleine figure la décharge du magnum de Carlos. Ce court laps de temps permit à Benny de sortir son revolver et de fusiller le Colombien presque à bout portant. Projeté sur le mur par l’impact, il s’écroula lentement relâchant une trainée de sang, maculant dans sa descente au sol les blocs de ciment de la cage de l’escalier dans lequel il déboulait. La voie était libre. Prenant nos jambes à notre cou, nous accourûmes monter dans la machine volante qui décolla sans plus attendre, abandonnant Timy troué d’une balle à la tête et Carlos, perforé de deux projectiles au corps.

 

  heliport.jpg

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15 avril 2012 7 15 /04 /avril /2012 22:00

De longues larmes coulaient des joues de Claudi , incapable de se défendre, tandis que l’envoyé de la CIA l’invita à le suivre vers le fourgon qui l’attendait à l’extérieur.

 

***

 

Stewart fit monter Claudi dans le panier à salade sous les cris et indignations de ceux qui l’adulaient quelques instants auparavant. Il ne croyait pas un mot de toute cette machination contre elle, mais que pouvait-il faire ? Il encaissait difficilement cette terrible leçon. Le rêve depuis longtemps caressé de partager son destin avec cette incroyable femme prenait fin abruptement. Il n’arrivait plus à la regarder en face.

 

- Je suis tellement désolé ! Dit-il, en refermant la porte du fourgon.

 

Aidé par mes deux spadassins, je me ressaisis et emboitai le pas derrière eux. Nous nous précipitâmes vers les escaliers montant au toit. Je pressai la manette toujours dans mes poches et qui indiquait au pilote d’actionner aussitôt les moteurs. Je n’étais pas au bout de mes peines. Comme on arrivait au dernier palier, un homme se dressa devant nous, l’arme au poing. C’était Carlos Xiaviera en personne.

 cage-escalier.jpg

- Amigos ! Lança-t-il fièrement. J’é vous attendais.

 

Il pointait son magnum dans ma direction. Figé sur place, j'anticipais le pire. Payés à prix d'or pour me protéger, Timy et Benny ne se laissaient pas impressionner par les menaces de ce Colombien et n'allaient pas surseoir à leur devoir. Ils étaient armés, eux aussi, et portaient des vestes pare-balles, ce qui leur conférait un indéniable avantage sur tous leurs adversaires.

 

 

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