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Présentation

  • : Ari Amy
  • : Description : Soyez le bienvenu ! Il y a dans les pages qui font ce blogue tout l'univers d'Ari Amy, ce milliardaire qui a fait fortune à vendre, ce qu'il aime appeler, du matériel stratégique. Il sera dévié de son parcours mouvementé par Claudi Robert, cette jeune beauté venue changer les règles du spectacle avec son idée du Jeu Mondial. À sa grande surprise, les entreprises du caïd vont se diversifier et suivront, tout comme sa libido endormie, une route manifestement imprévue.
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  • Robert Alair
  • Auteur de la trilogie, Le Princess Dream, vous trouverez sur Amazon mes publications.
  • Auteur de la trilogie, Le Princess Dream, vous trouverez sur Amazon mes publications.

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 22:00

Toujours pensionnaire à temps plein, Éric accueillit Claudi avec un large sourire. La directrice devina qu’il était au courant des derniers développements.

 

- Oui ! Dit-il. Ari m’a glissé un mot de ton projet. Ça semble prometteur. Je suis heureux qu’il ait accepté ton idée, finalement.

 

Rayonnante, Claudi regroupa son personnel en lançant un appel sur le système audio du bâtiment et c’est avec empressement que chacun accourut s'asseoir pour écouter ce qu’elle avait à annoncer.

 

La première des nouvelles qu’elle communiqua à ses ouailles déclencha une vive réaction.

 

- Le Princess Dream ne sera pas le siège du nouveau magazine.

 

Le désappointement se lisait sur les visages de l’équipe qui considérait le yacht comme un lieu privilégié. Montez à bord de ce bateau, c’était une gratification, un grand plaisir et il n’est pas dit que cela n’eut point été une source d’inspiration propice à la création.

 

- Nous sommes ici pour travailler, expliqua Claudi et le Princess Dream doit souvent prendre le large ; ce ne serait pas pratique. Si vous avez des suggestions quant à l’endroit où nous pourrions loger le Paris Monaco International, n’hésitez pas ; nous regardons dans toutes les directions.

 

Les commentaires fusaient de partout, chacun y allant au gré de ses fantaisies. Claudi enchaîna avec son exposé.

 

- Plusieurs parmi vous ont déjà suggéré des événements et des idées de reportage pour notre magazine, notamment un pitch sur Lady Diana et les circonstances réelles de sa mort. D’autres ont des choses à révéler sur les enjeux financiers qui s’accumulent à Dubaï. Quelques-uns voudraient que nous consacrions des pages à la reconstruction d’Haïti. Nous examinerons toutes vos propositions et tenterons d'en tirer parti.

 

Des applaudissements fusèrent automatiquement. On pouvait lire le ravissement dans les yeux de ceux qui avaient proposé ces initiatives. Chacun sentait qu’il comptait parmi l’équipe.

 

- Parallèlement, poursuivit Claudi, nous implanterons quelque chose d’extraordinaire que vous n’avez encore jamais vu.

 

Cette fois, tout le groupe tendait l’oreille.

 

- Il s’agit du Jeu Mondial de la Toile.

 

Cette nouvelle idée suscita immédiatement de très nombreux commentaires.

lejeumondial-banniere

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24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 22:00

Émue, Claudi esquissa un sourire de satisfaction.

 

- Décidément, cet homme sait lire dans le cœur des femmes, pensa-t-elle. Il a non seulement la délicatesse de disconvenir de son manque de tact, mais il est également capable de me toucher par un petit mot.

 

Le courage de déboucher la bouteille de champagne lui manquait ; elle résolut de se précipiter sous la douche pour profiter, durant de très longues minutes, des jets parallèles. Tandis que l’eau chaude coulait à flots, elle se demanda si elle ne devait pas appeler son bienfaiteur pour le remercier, puis elle se ravisa, en songeant qu’il s’inviterait peut-être à la rejoindre. Elle ne se sentait pas prête à lui ouvrir sa porte. Elle pensa à Stewart, qui ne devait rien comprendre de cette désolante invitation à dîner. Finalement, une fois sa douche complétée, elle se consola en s’enfilant sous les couvertures du grand lit où elle s’endormit telle une princesse voilée, couchée sous la tente d’un scheik protecteur. Elle s’envola sur les ailes d’un planeur géant, détachée des occurrences régissant les évènements de ce monde, survolant les terres de nos continents comme un ange diaphane. Elle se perdit parmi les nuages translucides comme happés par le firmament. Bientôt, le sommeil paradoxal s’empara d’elle pour la plonger dans un nirvana bienfaisant.

 claudi-ange.jpg

Tôt le lendemain matin, elle se leva les idées parfaitement claires, convaincue que toutes les objections soulevées à l’encontre de ses projets déboucheraient sur des solutions pertinentes.

 

Plusieurs membres de la nouvelle équipe du Paris Monaco International s’empiffraient déjà des bouchées préparées pour eux sur le pont du 2e où on avait mitonné un brunch, tandis que d’autres invités grignotaient à l’étage au-dessus ; ce qui leur permettait de mieux voir les curieux se regroupant le long des quais pour photographier le Princess Dream. Claudi ramassa un croissant et un café et se rendit à la grande salle de conférence, lieu de la deuxième rencontre officielle.

 

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23 octobre 2011 7 23 /10 /octobre /2011 22:00

Claudi s’en retourna au Princess Dream, après avoir abandonné Stewart au restaurant, et courut vers la suite retenue pour elle à bord. Une chambre princière l’attendait à la proue du navire s’ouvrant en vis à vis sur quatre hublots. Un décor somptueux, digne du Burg Al Arab, lui réservait un lit à baldaquin, des tapis aux arabesques raffinés et une salle de bains truffée de subtilités, dont une douche multijets et un lavabo chamarré d’or. Une bouteille de Dom Pérignon glacée dans un sceau ciselé de fines volutes reposait sur une table de chevet avec une carte imprimée du cachet du Princess Dream. Elle portait son nom en lettres calligraphiées.

 

CLAUDI

 

Elle l’ouvrit. Un billet signé ma main se lisait ainsi :

 

Ma chère Claudi, vous m’avez encore une fois scié en deux avec votre surprenante idée du Jeu Mondial de la Toile. J’ai soupesé les avantages et les inconvénients et franchement, je vous présente mes excuses. Vous êtes une visionnaire. Foncez, je vous suis.

 

Ari.

 

bouee3-petite

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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 22:00

- Voilà bien les hommes : pensa-t-elle. Non ! Répondit Claudi. C’est peut-être une coïncidence, après tout. Avec leur satellite, ils peuvent regarder ce qu’ils veulent.

- Alors, insista maladroitement Stewart, passant du coq-à-l'âne, on se demande tout de même s’il y a un rapport entre le départ du Princess Dream et l’explosion de l’Annaliesse ?

- Il ne manquait plus que ça ! Se dit-elle.

 

Elle songeait à cette soirée romantique où l’amour était au rendez-vous chez ce sympathique restaurateur monégasque.

 

- Pourquoi n’a-t-il pas une conversation amoureuse ? Se languit-elle en son for intérieur.

 

Que Carlos soit impliqué dans des vols de banque la laissait froide ou que des soupçons pèsent sur moi ne la concernaient en rien ! Par contre, qu’on rejette ses idées révolutionnaires en matière de marketing ; elle ne le digérait pas. Sans autre avis, elle se leva et planta Stewart sur place alors qu’il s’apprêtait à commander.

 

serveur.jpgLe policier croisa le regard du serveur qui comprit immédiatement que son client n’en était plus un. Impuissant, il regarda partir la beauté. Il réalisa sur le coup que rien n’était acquis et que toutes les certitudes qui meublaient son esprit quant à sa relation avec elle pouvaient tout aussi bien s’effondrer et disparaître. Il blâma sa jeunesse et son manque d’expérience. Il aurait été plus avisé de comprendre qu’à parler de lui et de ses problèmes, il faisait fausse route. Un homme dans la force de l’âge n’aurait pas commis une telle maladresse.

 

Replié sur sa chaise en attendant l’addition, il pensa que la vie de représentant de la loi ne s’annonçait plus aussi auréolée qu’il le supposait. Il constatait que son emploi risquait même d’entraver son épanouissement personnel. Ralliez ses fonctions de policier et celles de citoyen ordinaire procédaient peut-être d’une impossibilité ?

 

- N’est-ce pas ce qui m’arrive ? Se dit-il, en quittant d’un pas lourd le restaurant.

 

Il chercha Claudi de tout côté pour la rattraper, mais elle avait disparu.

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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 22:00

Stewart et Claudi sont au restaurant sur la Croisette  à Cannes.

 

- Tu m’excuseras, je suis un peu énervée. Dit-elle.

- Qu’est-ce qui arrive ?

- Je t’ai parlé un peu de mon projet de télé…

- Oui ! Ce Jeu Mondial !

- Eh bien ! Je n’ai pas reçu un accueil très favorable.

- Vraiment ! Ça m’étonne ! Au contraire, c'est très intéressant, nota-t-il. Parfois, nos idées sont mal perçues…

- Oui ! Et ça ne s’annonce pas facile.

- Il ne veut pas comprendre ?

- Il a tout refusé.

- J’en suis navré.

 

La frustration de la demoiselle était palpable, pour qui voulait la voir, et le jeune homme s’en trouva visiblement décontenancé. D’habitude, elle faisait les frais de la conversation pour le plus grand bonheur de ce dernier, mais cette fois elle était muette, trop indisposée par mon refus concernant son idée "révolutionnaire".

 

restaurant-Cannes.jpgToujours impressionné par Claudi, Stewart ne savait plus s’il devait lui parler de la surveillance qu'il exerçait sur mon yacht ou s’il devait tout simplement se complaire dans le silence. La nervosité l’amena sur un terrain encore plus glissant. Il lui fit part de leur recherche à la CIA sur le compte de Carlos Xiaviera, soupçonné maintenant d’être le maître d’œuvre des vols de banque zurichois. (quelle bande d'enfoirés)

 

Voilà qui la fit réagir.

 

- Je n’en serai pas surprise finalement, c’est un homme qui n’a pas de paroles.

 

Elle pensait au rendez-vous promis et qu’il n’a pas tenu, faute de savoir conduire décemment sa Lamborghini. (On se souviendra qu'un taxi commandé par Jack Palace (mon bras droit) emboutit la voiture de Carlos alors qu'il se rendait retrouver Claudi à l'hôtel Métropole).

 

Ce dîner débutait fort mal et le jeune Brown continuait de s’enfoncer. Il s’amena sur les allusions de la reporter (Claudi) au sujet des clichés qu’elle a vus à l’écran du studio informatique du Princess Dream.

 

- Tu m’as parlé des images que tu as entraperçues à bord du yacht. Aurais-tu remarqué autre chose qui pourrait m’intéresser ?

 

L’envoyé de la CIA (le petit con de Stewart) ne comprenait pas qu’il n’était pas d’à-propos de poser ce genre de question alors que la demoiselle cherchait du réconfort.  (J'en profite pour démontrer ici la cupidité de jeunes hommes sans expérience, contrairement à ma grande expérience de la femme (merci, de l'avoir remarqué)).

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10 octobre 2011 1 10 /10 /octobre /2011 22:00

Comme vous vous en souviendrez (peut-être), j'avais décidé de lever les feutres et de quitter le port de Monaco où mes hommes, à bord d'un zodiac, sont allés placer une bombe sous la coque de l'Annaliesse. Le yacht loué par Carlos Xiaviera cachait le recel du vol des cinq banques zurichoises perpétré par mon équipe, mais infiltré par le Colombien. Après l'explosion du bateau, nous avons récupéré mon bien. Hélas ! Carlos créchait à l'hôpital, suite à son accident avec sa Lamborghini et Anthony Locas (mon ancien bras droit) et Benito ont pu s'enfuir avant la déflagration. Rien n'est parfait ici-bas !

 

Donc, je quittai le port avant que les inspecteurs s'amènent avec leurs sempiternelles questions et m'invitai à parader à Nice. Vous n'avez pas oublié que mon yacht, le Princess Dream, a gagné le premier prix du MYS ? Parallèlement, je comptais monter la première réunion de notre nouveau magazine, le Paris Monaco International et ainsi présenté notre nouvelle directrice, la divine Claudi, aux nouveaux employés.

 

Mademoiselle Robert, s'est établie une réputation enviable alors qu'elle oeuvrait pour le Point de Mire, édition hebdomadaire que nous comptons étouffer bientôt, grâce à ces talents de communicatrice. La petite (comme je la surnomme affectueusement) vient juste de pondre une idée géniale pour écraser la concurrence. Vous vous souviendrez que son idée du Jeu Mondial de la Toile m'a fait basculer de mon fauteuil et pour cause. Voilà qui représente des dépenses pharaoniques que je ne suis pas prêt à débourser. C'est ainsi qu'elle m'a claqué la porte au visage en quittant ma suite. Rien n'est parfait... je l'ai déjà dit !

 

bandeau Ari Amy 2

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10 octobre 2011 1 10 /10 /octobre /2011 22:00

Toujours à Cannes, et en quelque sorte délivré de ses fonctions d’officier clandestin, Stewart résolut de communiquer avec Claudi. N’avait-il pas décidé de foncer et de suivre les conseils du chauffeur de taxi en faisant une cour plus assidue à la belle ? Il ne savait pas qu’elle était à bord du Princess Dream depuis tout ce temps.

 

- Comment vas-tu ? Dit-il, dès qu’elle répondit à son cellulaire.

- Euh !... Fit-elle, sans enthousiasme. Je vais bien.

 

Elle venait de me claquer la porte au nez, contrariée de se voir refuser son idée du Jeu Mondial.

 

- Ah ! Je te dérange peut-être ?

- Non. Répondit-elle.

- Imagine toi que je suis à Cannes et que…

- Quoi ! Tu es à Cannes et bien moi aussi.

- Hein ! Mais ce n’est pas possible.

- Si ! Je suis à bord du yacht d’Ari.

- Seigneur ! Et moi, je surveille justement depuis le port.

- Tu surveilles quoi au juste ?

- Rien d’important, de la simple routine… Prétexta le jeune homme.

- Monsieur Amy souhaitait que je lui présente mon idée du Jeu Mondial de la Toile.

- Ah oui ! Tu m’en as parlé. Est-ce qu’il a aimé ça ?

- Bah ! Il a des réticences, mentit Claudi.

- Alors, je t’invite à un souper en tête à tête, tu veux bien ?

 

Elle accepta volontiers son invitation, ne serait-ce que pour faire un pied nez à Ariboudine qui osait manifester du dédain à l’égard de son ambitieux projet.

 

croisette.jpgStewart dénicha un restaurant sur La Croisette qui offrait un menu typiquement français et une belle vue sur la plage. En l’attendant sur la terrasse, il en profita pour contempler à loisir les plaisanciers occupés à leur bateau. Une atmosphère de fête régnait et partout des visages détendus célébraient le farniente qui caractérise souvent ces hauts lieux du nautisme.

 

Claudi arriva, soustraite aux regards indiscrets derrière de grosses lunettes teintées et coiffée d’un modeste chapeau. Elle se faufila jusqu'à la table réservée. Elle ne voulait vraiment pas être reconnue par qui que ce soit et son stratagème porta ses fruits, pour une fois. Stewart s’avança pour aller l’embrasser, mais elle lui fit signe de demeurer sur son siège. Il tenta un baise-main qui lui fut refusé. Non seulement elle désirait passer incognito, mais elle était de glace.

 

Il est vrai qu'elle sortait d'une réunion avec votre humble serviteur et son idée farfelue d'un Jeu lui fut refusée.

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