Je l'ai toujours aimé. Il a une sensibilité à fleur de peau, un sens de la mélodie touchante et avec ses amis auteurs il trouve toujours le moyen de nous rejoindre.

Son spectacle à La Place des Arts à Montréal était gagné d'avance. Cela faisait des années qu'on ne l'avait vu au Québec. Il était comme nous le connaissons ; un grand artiste avec un indéniable charme.

Avez-vous cette impression que vous êtes déjà en mode vacances, alors que vous comptez plusieurs semaines d'avance sur cet horaire. Une certaine nonchalance s'est emparée de vous et vous avez devancé, du moins dans votre tête, le moment du départ vers ce lieu privilégié vers lequel vous songez à prendre votre congé.

Vous vous languissez dans l’attente de partir vers cette escale de rêve qui meuble vos nuits depuis des mois et vous n'avez plus le coeur au travail. Alors voilà ! Je me sens ainsi. Je suis déjà parti. Et pour vous, ça se passe bien ?

C'est pas croyable ! Toute la semaine, j'ai travaillé sans relâche pour vous composer un billet digne de mes prestations connues et toute la semaine vous avez attendu. Fidèles, vous vous êtes dit : il va nous surprendre encore une fois avec un de ces articles dont il est le seul à connaître la clé.

Hélas ! Nous pouvons facilement mesurer votre grande déception.

SEULES ! Je dis bien seules, des circonstances exceptionnelles ont amené cet état de fait.

Vous connaissez tous, ma vie mouvementée, avec toutes ces femmes qui me courent après, avec tous ces millions que je n'arrive pas à dépenser, avec toutes ces responsabilités qui m'échoient et avec tous ces projets pour encore accumulés plus de sous, il est clair que le temps peut parfois manquer pour contenter tout le monde.

Je sais, direz-vous. Oui, mais pourquoi nous ? Pourquoi sommes-nous l'objet du manque de présence de notre héros ?

AH ! Si vous saviez ! Si vous saviez la peine que cela me fait de ne pas vous entretenir de mes beaux textes, vous pleureriez (comme moi).

Bon ! D'accord, j'exagère ici. Il n'en demeure pas moins que nous sommes vendredi et que demain ce sera samedi, jour de congé. Alors, soyons réalistes, il n'y aura pas de billet en ce jour

Par contre, si la politique locale vous intéresse, je vous invite à lire le très intéressant billet de Miss Up (sous pseudonyme) sur le commentaire d'hier, jeudi sur mon blogue. Bonne lecture.

Alors là ! Vous ne le croirez pas. La semaine, continue d'avancer. Elle avance contre ma volonté.

- Ahhhhhhhh ! Pas encore toi, pauvre plouc.

- Mais, je vous jure que je voulais composer un nouveau billet pour vous...

- C'est ça ! Va raconter ça à ta mère, celle à qui tu parles en interurbain et qui est décédée.

- Je vous jure que je voulais l'écrire ce billet...

- Ben oui ! Tu voulais, tu voulais. Et c'était sur quel sujet d'abord ?

- Euh ! C'était un sujet d'intérêt...

- HA ! T'es même pas foutu de nous dire quel sujet exactement.

- Euh ! Non ! Je veux dire, si.

- Alors ?

- Comme la semaine avance vite, je vais finalement vous faire mon billet demain.

- Connard ! Avoue que tu n'as aucune idée de ton foutu billet ?

Finalement, je n’ai pas trouvé le temps de vous préparer quelque chose à lire.

Et puis, je suis comme dans un moment de crise, là. Vous savez le genre : est-ce que je vaux la peine, suis-je vraiment un écrivain, j'aurais dû continuer ma carrière d'auteur-compositeur et interprète et puis pourquoi n'ai-je pas poursuivi la composition de ces tableaux abstraits que j'aimais tant. Vous voyez quoi ! Toute cette merde...

Je suis en spleen finalement. Bah ! Direz-vous : c'est normal. Miss Poppins fout le camp en vacances, Miss Up remplie ses mouchoirs parce que sa famille prend le bord, Cotentine reçoit sa fille et adieu les blogues, Héléanne ne veux pas partager ses fantasmes, Marie Jeanne a été prise pour Héléanne, Fanfan à la tête dans ses peintures et sa musique, Pitro est une fille. Carlos est un porc, Claudi est perdue et Ari... Ari, c'est qui ça ? Où va-t-on, je vous le demande  ?

Non, je vous le dis. Je n’avais pas le coeur devant toutes ces épreuves de vous faire rire. De grâce, n'essayez pas de m'encourager. Dites des niaiseries, ce sera plus drôle, au moins.

- AH Vous ne faites pas dans le genre niaiseux !

- Ça tombe mal ! Moi, j'aime ça quand ça déconne.