/image%2F0671316%2F20160108%2Fob_cee49d_bouee-de-sauvetage.jpg)
/image%2F0671316%2F20140113%2Fob_f117d6_princess-fume1-jpg)
Enfin !
Profitez du WE et revenez lire la suite.
Il y aura du brasse-camarade encore...
Pour que vous cessiez de vous poser des questions à mon sujet, je vous soumets ci-dessous, la vérité.
Comme vous le savez tous, je suis en ce moment dans une bien fâcheuse position. En effet, j'ai dû abandonner mon cher yacht, le Princess Dream, pour prendre la fuite à bord de mon mini sous-marin et me rendre au plus vite dans cette villa aménagée pour m'accueillir en cas d'avatar.
Vous le savez, ce n'est pas mon genre de fuir quand les circonstances s'aggravent, mais je suis plutôt de nature à foncer. Pourtant, il faut savoir reculer quand le danger est trop grand et manifestement, c'est ce que j'ai fait. Ce n'est pas de la lâcheté, c'est de l'intelligence. Vous même qu'auriez-vous fait ?
Ce qui me chagrine, c'est que j'ai dû abandonner ma chère Claudi. Je vous entends déjà manifester.
- Abandonnez quelqu'un en lui laissant un compte en banque de 100 millions, ce n’est pas un abandon !
Pourtant, c'est bien loin de mon plan initial. Je comptais partir, moi aussi, pour Montréal et retrouver la vedette du Jeu Mondial. Hélas ! Mon sous-marin laissait échapper de l'air et par voie de conséquence, entrer de l'eau, si bien que c'est à la nage que j'ai gagné la rive, in extremis.
Me voilà dans de bien sales draps, puisque j'ai perdu la trace de Claudi, perdu les millions que Carlos m'a finalement dérobés et abandonner mon yacht aux caprices des vagues de la mer.
Je sais, vous direz :
- Il a bien mérité ce qui lui arrive à ce voleur.
Je n'insiste pas, mais j'aurais souhaité un bon mot de votre part dans les circonstances. Si jamais vous croisez mon égérie, vous seriez gentil de lui rappeler que le notaire Delongprés peut me retrouver. Merci.
Ari 
Pour ceux et celles qui s'inquiètent du triste sort de la pauvre petite Claudi,
revenez demain lire le début du TOME III.
Soyez les premiers à commenter.
Pour ceux qui ne sont pas encore allés sur le site ouvert depuis 1 an, voilà votre chance de le visiter :
Je vous souhaite un très beau week-end.
C'est le temps de sortir dehors, planter vos fleurs et brasser le futur potager.
Vous bien l'avez lu. Nous l'avons écrit. Le mot décrétait : FIN
Eh oui ! Il y a une fin à toute bonne chose. Ce dernier chapitre intitulé Épilogue bouclait cette longue suite de 889 pages du roman intitulé : Le Jeu Mondial de la Toile.
Vous avez été les rares privilégiés à lire des extraits en avant-première des aventures de Claudi Robert et Ari Amy, les deux héros de cette formidable saga. Nous vous remercions de votre fidélité et de vos nombreux commentaires. Sans vos encouragements, nous aurions sans doute abandonné. Nous avons eu beaucoup de plaisir à répondre à vos messages, aiguisant notre sens de l'humour pour ainsi rendre ce blogue amical et amusant. Nous nous excusons auprès de ceux qui n'ont pas perçu notre sens de la répartie de manière positive ; notre but a toujours été bienveillant.
Nous continuerons de publier, car nous sommes toujours en processus d'écriture et comptons élargir le domaine de nos billets à des voies que nous n'avons peut-être pas encore privilégiées. Merci de nous suivre.
Vous le savez, le but de ce blogue est de voir un éditeur s'intéresser à l'univers du Jeu Mondial. Nous avons largement utilisé cette plate-forme pour nous faire connaître et souhaitons toujours un retour d'ascenseur. Le monde est petit, si vous le pouvez, faites aller vos relations.
Le TOME III du Jeu Mondial est déjà en chantier et il n'est pas impossible que nous en publiions des extraits ; demeurez vigilants.
Merci à vous du fond du coeur.
Robert Alair
Épilogue
L'air vivifiant de La Belle Province fouetta le visage délicat de Claudi. Elle s’engouffra dans le premier taxi qui se pointa aux quais de débarquement des voyageurs de l’aéroport. Le jeune Haïtien au volant lui souhaita la bienvenue au Québec.
- Vous verrez, dit-il. Vous serez tlès heureuse ici. C’est un peu foid, mais on est tlès bien.
Claudi lui sourit gracieusement. Elle avait séché ses larmes et enfoui sa peine momentanément.
- Vous connaissez Monrial ? Poursuivit le chauffeur avec son accent caractéristique.
- Oui. Répondit-elle. J’y suis née.
Le taxi emprunta le Chemin de la Cote de Liesse puis la 15 en direction du centre-ville de Montréal.
Claudi respira à fond. Elle eut soudainement l’impression d’émerger d’un rêve troublant. Le sentiment que sa jeunesse tournait une page définitive pour la propulser maintenant vers l’âge adulte l’habitait. Elle ne serait plus jamais la même dorénavant.
Elle réalisait qu’elle ne reverrait peut-être plus jamais cet homme incroyable et ne voulait pas l’admettre, mais elle était tombée amoureuse folle d’Ari.
Elle songea que ces derniers mois relevaient de la pure magie et que la fin de ce rêve, digne d’une princesse, sombrait à la dérive de courants plus forts qu’elle. Les larmes revinrent brouiller son regard en pensant que le Princess Dream n’avait jamais mieux porté son nom.
FIN
- Non ! Dit-elle. Il doit y avoir une erreur.
Elle annula l’opération en cours puis réinjecta l'objet dans le dispositif et l’appareil redemanda le mot de passe. Elle tapa : AriAmy. Elle recliqua le solde et réapparut le chiffre qu’elle avait bien lu :
100,000,000 $ (cent millions de dollars.)
- Mais ! Mais…
Deux longues larmes nourries perlèrent des yeux de Claudi. Elle éclata en sanglots.
- Mais ! Je t’aime et je m’en fous de ton argent. C’est toi que je veux.
Finalement, pensa-t-elle, il se débarrasse de moi en me retournant à mon lieu d’origine. Quel goujat !
- ARI ! Hurla-t-elle toujours devant le guichet. Pourquoi m’as-tu abandonné ?
Soudain, ce cri du cœur lui révéla la réponse. Elle en était certaine. Elle enfila de nouveau la carte et tapa immédiatement : Ari. Il est clair que je ne pouvais donner le mot de passe à mon notaire. Il fallait donc qu’elle le devine. J'avais la certitude qu’en pensant à moi, elle trouverait la clé pour accéder à ce compte. Hélas ! L’encart demeurait ouvert. Il manquait de toute évidence des lettres ou des chiffres pour compléter l’opération d’ouverture. Le prénom Ari n’était pas suffisant. Elle continua avec le mot AMY.
Les écritures lui apparurent enfin. Elle se dirigea vers le SOLDE et cliqua le bouton. Un nombre impossible à lire surgit sur le petit écran. Elle fixa intensément les caractères numériques ainsi apposés dans la fenêtre de lecture, mais n’arrivait pas à donner un sens au résultat obtenu.
- Non ! Dit-elle. Il doit y avoir une erreur.
