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Présentation

  • : Ari Amy
  • : Description : Soyez le bienvenu ! Il y a dans les pages qui font ce blogue tout l'univers d'Ari Amy, ce milliardaire qui a fait fortune à vendre, ce qu'il aime appeler, du matériel stratégique. Il sera dévié de son parcours mouvementé par Claudi Robert, cette jeune beauté venue changer les règles du spectacle avec son idée du Jeu Mondial. À sa grande surprise, les entreprises du caïd vont se diversifier et suivront, tout comme sa libido endormie, une route manifestement imprévue.
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  • Robert Alair
  • Auteur de la trilogie, Le Princess Dream, vous trouverez sur Amazon mes publications.
  • Auteur de la trilogie, Le Princess Dream, vous trouverez sur Amazon mes publications.

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5 mai 2012 6 05 /05 /mai /2012 22:00

Salut les amis,

 

Vous le savez, je l'ai annoncé. La suite de mes aventures va bientôt prendre fin. POURQUOI ?

 

Je dois vous l'avouer, il n'est pas impossible que je me retrouve en prison. Eh oui ! Que voulez-vous ! J'ai abusé.

 

Soyons honnêtes, pour une rare fois... Il se trouve que des mauvaises langues se font aller la clapette et dénonciation sur dénonciation, l'étau se resserre sur ma personne.

 

- Mais quoi ? Tu ne t'es pas enfui dans ton sous-marin ? Demanderez-vous.

 

- Oui. Mais je ne pouvais quand même pas y demeurer éternellement. Figurez vous qu'il n'y a pas de toilette dans ce mono place.

 

Au moment où vous prenez connaissance de ce billet, je suis incognito. Pas pour vous ! Pour eux.

 

Bon ! Je vous laisse, là, j'ai à faire (affaire), mais ne manquez pas ce dimanche

 

 (c'est quand même plus important que les élections) le billet récapitulatif : très

 

instructif pour les perdus.

 

Ciao

 

Note : OK ! Je veux bien qu'aller voter passe en avant, exceptionnellement

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3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 22:00

Regroupant ce qui me restait d’énergie et de courage, je m’élançai en direction de mon submersible. Je décidai d’opter pour un raccourci en passant par le grand salon pour ainsi remonter l’escalier et redescendre vers le portelone. Je regrettai cette idée en voyant la désolation qui régnait en ces lieux. Avant de partir, les mercenaires l'avaient mitraillé généreusement, si bien que des marches, seule la structure métallique les soutenant demeurait ; des milliers d’éclats de verre couvraient la moquette, deux étages plus bas. Dans ma course, je remarquai un paquet, du genre fourre-tout, abandonné sur place.

 

- Minute ! Fis-je. C’est un sac de mon argent.

 

J'ouvris immédiatement le havresac pour me rendre compte que le contenu ne correspondait pas à mes attentes.

 

- Du papier ! Du papier ! Répétai-je confondu. Qu’est-ce que ça veut dire ?

 

Mon cerveau déraillait. Trop, c’est trop. Pourtant, cette même soirée me bénissait parmi les dieux, en me hissant au panthéon de la gloire avec ma Claudi pratiquement à mes pieds et le Jeu Mondial de la Toile triomphant sur la place publique. Tous mes nouveaux placements, devenus intouchables maintenant, produiraient des millions de dollars en recette grâce au Paris Monaco International. J'envisageais même de procéder, depuis peu, à une OPA hostile sur TFr7 pour acquérir la totalité des actions et ainsi conserver tous les droits sur le Jeu. Que pouvais-je espérer de plus ?

  sous-marin-palan.jpg

Je m’engouffrai dans mon sous-marin, referma l’écoutille et mit en fonction le système électrique. Le palan, libéré de ses attaches, grâce au contrôle intérieur, largua l’appareil suspendu à quelques centimètres de la surface de l’eau. J'actionnai le mécanisme de plongée et je disparu sous les flots, incognito.

 

Un hélicoptère de la gendarmerie atterrit quelques heures plus tard sur le pont avant du Princess Dream. Linspecteur John Brown, revolver à la main, descendit le premier de la machine volante. Il regarda son assistant d’un air hébété.

 

- Grand Dieu ! Je te parie que nous arrivons encore une fois en retard.

- Mais patron ! Nous avons un mandat en bonne et due forme, cette fois.

- Ouais !... Ça nous fait une belle jambe !

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2 mai 2012 3 02 /05 /mai /2012 22:00

Un moment d’hésitation m’accabla ; mon ordinateur me vint alors à l’esprit.

 

- Dieu ! Geignais-je. Mon portable.

 

Je m’élançai pour courir vers ma suite, mais m’arrêtai net après quelques pas.

 

princess-moteurs-dieselIl me fallait déguerpir et disparaître avant que la police s’amène. L’arrestation de Claudi signifiait mon arrêt à très court terme, je le savais. J'actionnai la poignée servant à ouvrir le grand portail arrière avec l’idée d’enclencher la sortie du sous-marin vers l’extérieur, grâce à son bras articulé, mais rien ne bougeait.

 

- Les machines ! Lançai-je pour moi-même.

 

Cette fois, je me rendis à la salle des moteurs. Nullement désorienté par la complexité de l’appareillage devant moi, je repérai la section des commandes et constata qu’on avait volontairement fermé les contacts de la pompe à incendie, du portelone, du poste de pilotage et du mécanisme éjectant le submersible. Je basculai les contrôles pour enclencher le courant. Rien ne se produisit. Je soupçonnai que les renégats s’étaient amusés de manières aléatoires à mettre, hors service, la mécanique. Le moteur principal fonctionnait de toute évidence. Je remarquai que les manomètres de l’un des deux diesels secondaires chargés notamment des systèmes hydrauliques n’indiquaient aucune pression. Je remis l’interrupteur en position et celui-ci reprit immédiatement du service. Je sortis de la pièce pour constater que le portelone arrière s’ouvrait. La voie était libre et le véhicule de plongée démarrait ses manœuvres de sortie du bateau. Je supposai que les gicleurs, branchés sur le même moteur, lanceraient ses jets, là où la commande le justifiait, surtout au garage où le feu faisait toujours rage. Cette fois, je couru vers mon ordinateur. Une grimace articula mon visage en entrant dans la pièce. Un véritable carnage dépouillait de son caractère particulier ma suite princière. Tout était saccagé y compris le mur en double fond où je dissimulais quelques milliers de dollars en billet. Le Mac brillait par son absence.

 

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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 22:00

Reprenant mes esprits, je donnai mes ordres :

 

- Vous montez tous immédiatement à bord de l’hélicoptère. Michael vous ramènera à Monaco.

- Mais ! Objecta Marko. Votre appareil n’a que six sièges.

- Et nous sommes huit ! Argumenta Éric. Neuf avec le pilote.

- Non. Vous êtes dix avec Benny qui attend. Vous allez vous entasser, c’est tout. Je veux que vous quittiez le Princess Dream sur-le-champ. La gendarmerie ne tardera pas à débarquer.

 

- Mais ! S’objecta Éric. Laissez-moi faire Ari et sauvez-vous, je vais rester.

 

C’était la première fois qu’il osait  m'appeler par mon prénom.

 

- Non ! Il n’en est pas question ! Repris-je. C’est un ordre. Je suis le capitaine.

 

Je leur montrai le chemin, le bras tendu. Personne ne s’opposa à ma volonté.

 

Sans plus attendre, j'accouru agripper un extincteur et me précipitai vers le grand salon pour tenter d'éteindre le feu. Ma manœuvre réussit à contenir les flammes logées dans la longue série de canapés conçus par nul autre que le designer Michel Starck. Un mobilier payé à prix d’or.

  princess-int

Mu par l’énergie du désespoir, je couru vers le garage, cette large section donnant sur le portelone de côté. Un feu nourri, allumé par les hommes de Jadmir, léchait les cloisons plastifiées. Des bidons de gazole renversés à même le sol entretenaient la flamme. L’élément destructeur se dirigeait lentement vers les véhicules stationnés dont les réservoirs remplis d'essence exploseraient assurément. Je me demandai comment il se faisait que le système d’extincteurs automatiques ne se déclenchât pas comme il le devait. Je me précipitai en direction de la salle des machines pour aller voir le moteur-pompe, chargé de fournir la pression à la tuyauterie, mais croisa en se faisant mon sous-marin. L’écoutille ouverte m'apparut suspecte. Je m’approchai pour m’apercevoir que le véhicule ne contenait plus les sacs d’argent déposé là par mes hommes. Un moment d’hésitation m’accabla ; mon ordinateur me vint alors à l’esprit.

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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 22:00

Grâce au ciel, j'avais relaxé une grande partie de mon personnel en décidant de me pousser au large pour fuir les paparazzis. Hélas ! Je comprenais maintenant que ce départ s’avérait sans doute l’une des plus funestes décisions jamais prises. Rien de tout cela ne serait arrivé si j'avais choisi de demeurer amarré au quai.

 

- Qui a fait ça ?

 

- C’est Jadmir Burco, répondit Éric.

 

- Où sont les demoiselles ? Demandai-je en regardant sortir mes employés de la soute aux bagages.

 

Marko me dévisagea, les yeux dans l’eau.

 

- Cette espèce de sauvage de Jadmir les a amenés avec lui et il a jeté les mousquetons par-dessus bord.

 

Un silence embarrassé parcourut le groupe. Je n’en revenais tout simplement pas.

 

- Et, il n’était pas seul, renchérit monsieur Bachelar.

- Qui d’autres ?

- Tony ! Échappa Éric.

 

- Évidemment ! Songeai-je aussitôt. Il a profité de mon absence, ce scélérat. Pire, il a manipulé Jadmir, excitant sa jalousie et rejetant tout le blâme de la livraison d’armes sur moi. Pourquoi n’y ai-je pas pensé ?

- Et, rajouta l’informaticien, ils ont tué Derek et détruit le poste de pilotage.

 

Visiblement atterré, je demeurai silencieux de longues minutes. Des images de ma vie se surimposaient dans ma tête. Je considérais tous mes exploits durant ces nombreuses années comme autant de victoires et je me désolais de voir mon empire torpiller de la sorte. Cette éventualité ne faisait pas partie de mes scénarios et admettre qu’il fallait battre en retraite me confondait.

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29 avril 2012 7 29 /04 /avril /2012 22:00

Tandis que Carlos se vidait de son sang sur les marches de l'escalier conduisant au toit de TFr7, Anthony fuyait le Princess Dream avec mon portable sous le bras et moi je voyais se dessiner au loin la colonne de fumée s’échappant de mon yacht.

princess-feu-copie-1.jpg 

 

L'hélicoptère arriva finalement au Princess Dream. Du haut des airs, Michael fit un tour du propriétaire avant de se poser. Ce que j'entraperçus me stigmatisa. Le yacht dérivait, tel un somnambule, abandonné à lui-même. Un incendie faisait rage sur son flanc alors que le pont étageant les niveaux du grand salon laissait échapper de gros nuages enfumés. Le poste de pilotage n'arborait plus sa fière allure puisque la majorité de ses vitres éclatées couvraient maintenant le plancher et partout des traces de balles déchiquetaient les murs et les ponts promenade du bâtiment. De toute évidence, un groupe de barbares s’en était donné à cœur joie, mitraillant sans retenue tout ce qui se trouvait devant la mire de leurs armes.

 

- Bande d’incultes ! Proférai-je à l’égard de ceux qui avaient osé commettre un tel outrage.

 

L’hélicoptère se posa exceptionnellement sur le pont avant, de peur que l’incendie du grand salon se propage avec l’air soulevé par les palles. Toutes les vitres incluant les portes automatiques de l’entrée principale tombaient en lambeaux laissant le froid du soir envahir les étages, créant un climat de morbidité digne de films d’épouvante. Je parcourus mon vaisseau, le cœur brisé. On violait le soin jaloux qui caractérisait mes services à bord de ce bateau. Un profond dégout me montait aux lèvres. Personne ne méritait une telle gifle.

 

- Dire qu’on couronnait ce yacht il y a quelques jours seulement ! Si on le voyait maintenant !

 

Un bruit sourd attira mon attention. Il provenait de la soute aux bagages : une pièce sans fenêtre au milieu du navire et qui servait d’entrepôt. J'enlevai l’arrache-clou traversant la poignée de la porte et ouvris celle-ci d’un geste énergique. Éric, Marko, des techniciens et quelques employés me bénissaient de les libérer de leur prison.

 

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28 avril 2012 6 28 /04 /avril /2012 22:00

Eh bien !

 

En faisant mes recherches sur le sujet de la charisma, je me suis rendu compte que je ne suis pas encore charismatique. Par contre, je lis que ça se développe. Bonne nouvelle.

 

Pour le moment, 

 

Je ne me vois pas en train de haranguer une foule pour démontrer mon ascendant sur elle.

 

Je ne suis pas attachant non plus. Je n'arrive pas vraiment à émouvoir les gens.

 

Je ne suis pas séduisant, car je n'ai pas d'attraits "irrésistibles".

 

Je ne suis pas charmant, car je n'entretiens pas de relations sociales stables.

 

Je ne suis pas sympathique, car je n'aime pas les causes ou les gens difficiles.

 

Remarquez que tout cela n'a que bien peu de conséquences.

 

Avez-vous déjà vu quelqu'un de charismatique caché derrière son écran ?

 

- Mais alors, direz-vous, c'était quoi ce diplôme dans le billet précédent ?

 

- Ben voilà, c'était de la frime, comme tout le reste...

 

 

 

 

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27 avril 2012 5 27 /04 /avril /2012 06:00

Oui ! Comme vous le savez, je ne publie pas le week-end. Pourquoi ? L'histoire que vous lisez ici est complètement véridique et c'est grâce à ma formidable mémoire que j'arrive à vous la raconter. Malheureusement, le récit de mes aventures ne s'écrit pas en criant ciseau et c'est uniquement grâce aux samedis et dimanche que j'avance la composition vous permettant les jours de semaine de vous en régaler.

 

Je sais, vous allez me dire que la modestie ne m'étouffe pas et vous avez raison. C'est normal. Il se trouve que j'ai réussi dans la vie : parfaitement. Ai-je besoin d'insister sur mes hauts faits ? Les pages du présent blogue en sont pleines. Fort bien : direz-vous, mais Monsieur Amy, avez-vous réussi votre vie ? Bon ! Là, c'est une autre question. Qui mérite une réponse. Revenez sur mon prochain billet pour mieux comprendre la complexité de ma personnalité charismatique.

 

diplome.jpg

 

N'oubliez pas de descendre plus bas pour savoir ce qui arrive avec ce Colombien de malheur nommé Carlos.

 

 

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26 avril 2012 4 26 /04 /avril /2012 22:00

Le cellulaire d'Anthony résonna enfin. Il décrocha.

 

- Amigo ! Por favor. J’é t’en prie, il faut que tu m’aides…

- Tiens ! Se dit-il hypocritement. Celui qui a profité de renseignements privilégiés pour me poignarder dans le dos. Carlos ! Carlos où es-tu, mon ami ?

- J’é suis dans les escaliers.

- Les escaliers ! Quels escaliers ?

- Les escaliers conduisant au toit merda !

- Hein ! Quel toit ?

- toit de TFr7, crétine.

- Je ne comprends pas, Carlos. Que se passe-t-il ?

- J’é suis blessé, Tony. Il faut que tu viennes secourir. J’é t’en prie.

 

Troué par deux balles, mais toujours vivant, Carlos gisait en sang sur le lieu de son attentat raté. Affalé balles-carlos-copie-1.jpgsur le béton, le corps en travers des marches, sa vie prenait une tournure tragique à moins que quelqu’un lui vienne en aide et au plus vite.

 

- Amigo ! Plaisanta Anthony. J’é une problème, là.

- Une problemo ?

- Oui !

- Quel problemo ?

- Où as-tu planqué le trésor exactement ?

- Hein ! Fit difficilement le Colombien à l’agonie. Quel argent ?

- Celui dans les sacs, amigo.

- Mais ! S’exclama Carlos. J’é né pas l’argent. C’est Ari qui l’a.

 

Calme, cette fois, monsieur Locas prit le temps de respirer à fond. Il consulta sa montre, évaluant ses chances de changer de cap, puis se ravisant il revint à son ami.

 

Le souffle du chef du cartel de Medellín râlait comme un moribond à l’autre bout de la ligne.

 

- Je te fais une proposition, avança-t-il. Tu me dis où tu as caché les billets et j’irai te secourir.

- Mais amigo ! Supplia Carlos. As-tu oublié que j’é té sauvé la vie à Margarita ?

- Non ! Répondit-il froidement. Moi, je t’ai dirigé à la Tour de Berne pour découvrir le trésor d’Ari et toi, tu as changé les dollars pour de la monnaie de singe. Tu trouves ça normal ?

 

Un silence complaisant pour Anthony et lourd de conséquences pour Carlos suivit.

 

- J’é né comprends pas, amigo.

- Moi non plus, amigo.

 

Cette conversation venait de prendre fin.

 

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25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 22:00

Monsieur Locas résolut de jouer au plus fin avec Carlos et tenta de le joindre au téléphone.

 

- Quelle ordure ! Se dit-il n’obtenant pas de réponse. Si ça se trouve, il a foutu le camp avec tout l’argent et n’est même pas allé à Paris se venger d’Ari.

 

Anthony recomposa le numéro de cellulaire de l’ex-vendeur de drogues, en vain.

 

Le pilote lui fit remarquer qu’un autre hélicoptère se dirigeait en sens contraire.

  HLICOP-1.jpg

- Où est-il ?

- Je ne pense pas qu’on le verra. Il est sur mon radar, mais nous ne sommes pas sur la même longitude.

- La quoi ? Interpella Anthony qui regardait dans toutes les directions, sans rien apercevoir.

 

Le conducteur ne daigna pas répondre et Anthony n’insista pas. Il abandonnait des millions en faux papiers, mais partait avec un portable qui valait beaucoup plus. Dans ses mains, c’est toute la fortune d’Ariboudine qu’il revendiquait. Cet ordinateur ouvrait la clé à des milliards peut-être.

 

- Je vais lui faire avaler son spaghetti à ce con d’Aripoutine ! Se convainc-t-il, en paraphrasant Carlos.

 

Son cellulaire résonna enfin. Il décrocha.

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