Muni d’un nouveau passeport et fraichement rasé, Carlos s’embarqua sur un vol privé pour Paris. Il arriva quelques minutes avant la fin du spectacle et réussit à s’infiltrer dans le studio A. Il savait que ma machine volante, posé sur la couverture, attendait son maître, aussi il se cacha dans la cage de l’escalier qui conduisait au toit.
Anthony nolisa, à grands frais, un hélicoptère pour aller retrouver son ami Jadmir Burco qui retardait son abordage du Princess Dream dans l’attente de son arrivée imminente.
Le Jeu Mondial, en onde depuis bientôt vingt minutes, battait des records d’audience. Seuls les éternels commanditaires interrompaient, bon gré mal gré, le déroulement impeccable que menait de main de maître la nouvelle coqueluche des médias : Claudi Robert. Impressionné, j'assistais à la brillante performance qu’elle livrait. La petite avait un indéniable talent que je me félicitais d’avoir reconnu et, d’évidence, un succès sans précédent attendait cette émission. Mais alors que je me gargarisais d’aise, un événement inouï stoppa la programmation en cours et au lieu de se retrouver au Palazzo Freego en compagnie de Claudi et de son invité, l’obscurité envahit tout le studio de TFr7.