L’immeuble recevait de plein fouet les effets décantés de l’astre lumineux et façonnait des grains luminescents diaprés sur sa structure renforcée de matériau composite. L’intervieweuse pouvait commenter sous l’œil de la caméra tous les dégradés qui composaient la vision ainsi produite. Le pavé entourant l’ouvrage miroitait comme si sa création possédait de la profondeur. Un mélange d’acrylique et de fibre textile fondu dans un polymère ultra résistant s’harmonisait, la nuit venue, avec les couleurs des points d’eau parfaitement éclairés. En déposant le pied sur les marches, on enclenchait une gamme chromatique de teintes assorties au coloris ambiant ; une technologie issue du domaine cinématographique et appliquée notamment dans le film, Avatar.
- Wow ! Quel spectacle ! S’émerveilla Claudi.
Le satellite Prolongation, dirigé de main de maître par monsieur Bachelar, suivait pas à pas celle qui pilotait le Jeu Mondial. Du haut des airs, Éric zoomait jusqu’à rendre un grain de sable aussi visible qu’un continent. Ses caméras décrivaient un panorama, encerclant la vaste propriété, balayant chaque point d’intérêt que soulevait de la main la vedette. Claudi n’avait qu’à pointer du doigt pour que la lentille accompagne son geste. Les caméramans au sol coordonnaient leurs images à celles prélevées d’en haut pour former une chaîne visuelle continue d’une rare qualité. Madame Claudi gratifia de son plus beau sourire toute cette splendeur. Cela la rendait irrésistible, presque indécente. La Toile qui se dessinait avec les allées et venues de la vedette prolongerait le plaisir qu’auraient bientôt les milliers de spectateurs d’assister, en première classe, à la découverte du Palazzo Freego, des Palms et de la ville de Dubaï.