- Ari m’a dit que c’était toi qui as livré les armes à mes adversaires. Reprit Jadmir.
- C’est impossible.
- Et pourquoi donc ?
- Pour la bonne raison qu’Ari a attenté à ma vie et détruit ma résidence, il y a plusieurs semaines.
- Non !... Étouffa Jadmir Burco déstabilisé.
- Si ! Appuya Anthony. Ce fumier a tenté de m’assassiner et c’est Carlos qui est venu me secourir.
- Non ! Répéta le Somalien.
- C’est comme je te le dis.
- Carlos ! Celui qu’on voit avec toi partout. Vous êtes recherché !
- Oui, c’est lui et c’est un autre coup monté par Ariboudine contre nous deux.
- Ce salaud d’Ari. Il m’a menti. J’en étais sûr. Il m’a doublement trahi et je vais me venger.
- Faisons équipe et je te déniche sa position en mer. Je lui en dois une.
- Avec plaisir. Allah est parmi nous.
Anthony avait confondu le Somalien comme un enfant naïvement crédule. De plus, en s’acoquinant avec lui, il pourrait s’en servir encore pour assouvir sa propre vengeance contre moi. La chance qu’il attendait souriait enfin à monsieur Locas. D’abord, cette rencontre inespérée avec Angela, maintenant cette réconciliation avec monsieur Burco, il ne manquait qu’un troisième élément pour compléter son bonheur ; il se présenterait certainement bientôt. Entre-temps, les deux hommes convinrent de se reparler dès qu’Anthony localiserait le propriétaire du Princess Dream.