Monsieur Locas résolut de jouer au plus fin avec Carlos et tenta de le joindre au téléphone.
- Quelle ordure ! Se dit-il n’obtenant pas de réponse. Si ça se trouve, il a foutu le camp avec tout l’argent et n’est même pas allé à Paris se venger d’Ari.
Anthony recomposa le numéro de cellulaire de l’ex-vendeur de drogues, en vain.
Le pilote lui fit remarquer qu’un autre hélicoptère se dirigeait en sens contraire.
- Où est-il ?
- Je ne pense pas qu’on le verra. Il est sur mon radar, mais nous ne sommes pas sur la même longitude.
- La quoi ? Interpella Anthony qui regardait dans toutes les directions, sans rien apercevoir.
Le conducteur ne daigna pas répondre et Anthony n’insista pas. Il abandonnait des millions en faux papiers, mais partait avec un portable qui valait beaucoup plus. Dans ses mains, c’est toute la fortune d’Ariboudine qu’il revendiquait. Cet ordinateur ouvrait la clé à des milliards peut-être.
- Je vais lui faire avaler son spaghetti à ce con d’Aripoutine ! Se convainc-t-il, en paraphrasant Carlos.
Son cellulaire résonna enfin. Il décrocha.